Egeablog - Despotisme et élections : ah! ça Iran ça Iran ça Iran, les a.... à la lanterne..... - Commentaires2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1DotclearDespotisme et élections : ah! ça Iran ça Iran ça Iran, les a.... à la lanterne..... - urn:md5:54ab728beac55e84834b6936630c5de42009-06-19T20:35:00+00:002009-06-19T20:35:00+00:00
<p>Je m'y mets aussi. Excellent article que voilà. Un petit mot historique pour mieux comprendre le rapport du régime iranien avec la Démocratie. Si les théologiens chiites du début du XXème siècle contestaient l'influence occidentale, ils n'en étaient pas moins de fervents supporters du "constitutionalisme" perse ou même jeune-turc. En effet, le Chiisme s'est forgé comme une confession fondamentalement hostile, par le contexte même de sa naissance (ou des mythes qui l'entourent), à tout pouvoir absolu... CQFD<br />
Donc, il faut prendre en compte cet élément profondément ancré à la fois dans l'identité des Mollahs (que l'on aurait tort de prendre pour des "moyenâgeux" seulement au vu de leurs positions sur les femmes par exemple) que dans celle des Iraniens en général. D'où la participation effective des citoyens de la République Islamique d'Iran à la dévolution du pouvoir... Ce qui a tendance à bousculer nos petites certitudes occidentales.</p>
<p>EGEA : oui, tout à fait. Sans competer avec le nationalisme perse.</p>
Despotisme et élections : ah! ça Iran ça Iran ça Iran, les a.... à la lanterne..... - Witturn:md5:0e26fd30356598c07de577cf0531aff12009-06-19T20:35:00+00:002009-06-19T20:35:00+00:00Witt
<p>"...qu'il faut au contraire le désarmer spirituellement par l'absorption de sa violence, en refusant la rivalité mimétique dans laquelle veulent entrer les pasdaran."</p>
<p>Bonjour,</p>
<p>J'ai vraiment apprécier votre article, et je vous remercie pour votre justesse, disons... rafraichissante!</p>
<p>Juste une observation, sur un détail. Vous citez les pasdarans, or il me semble (à discuter bien sûr) qu'il faut établir une différence entre ceux-ci et les basijis, qui matraquent/attaquent effectivement l'opposition.</p>
<p>D'ailleurs, le chef "historique" des pasdarans, Mohsen Rezaï, penche pour l'opposition.</p>
<p>EGEA : vous avez tout à fait raison, mon clavier a fourché et il faut effectivement lire basidjis. Je corrige.</p>
Despotisme et élections : ah! ça Iran ça Iran ça Iran, les a.... à la lanterne..... - urn:md5:ca0a3747a31a112de563523c19e87ec52009-06-19T20:35:00+00:002009-06-19T20:35:00+00:00
<p>Excellente analyse !-) Qui m'incite à une autre constat et à une autre spéculation.</p>
<p>D'abord, tout porte à croire que la population urbaine iranienne - c-à-d 70% de la population totale ! - a évolué plus vite et mieux que ses dirigeants "vers la modernité". Elle a donc brutalement confronté le régime à son obsolescence, à ses propres contradictions et à un suicidaire dilemne cornélien (expliqué dans mon article cité dans ce billet). C'est déjà largement suffisant.</p>
<p>Point besoin d'un effondrement rapide à la post-communiste, le temps fera le reste.</p>
<p>Cordialement et merci pour la référence.<br />
Electrosphère</p>