Egeablog - Mot-clé - Livre - Commentaires2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1DotclearOpex Tacaud - Yves Cadiouurn:md5:49aaba796e41cbb9011b53305494ef192018-05-24T11:10:14+02:002018-05-24T10:10:14+02:00Yves Cadiou<p>J'y reviens, si vous permettez, pour préciser quelques points.<br />
-<br />
C'est une histoire que j'ai écrite en 2007, préfacée en 2008 par le Général Bruno Cuche, CÉMAT, publiée seulement en 2018 parce que chez les éditeurs français (je les ai TOUS contactés) elle n'a rencontré qu'indifférence bien qu'elle soit de bonne qualité. J'ai alors présenté mon manuscrit à une éditrice suisse en supposant que les Suisses pourraient être intéressés par cette histoire parce que la RMS (la Revue Militaire Suisse) existe depuis 1856 et s'enrichit chaque mois de deux nouveaux numéros : à la bibliothèque de l’École Militaire à Paris, une collection complète depuis le n°1 témoigne de l'intérêt durable que les Suisses portent à ces questions.<br />
-<br />
Une éditrice de Genève a accepté le manuscrit et m'a remercié « pour cet ouvrage qui m'a éclairée sur un monde que je ne connaissais pas. » De fait j'avais pris soin de le rédiger dans un langage clair, accessible à toutes et à tous. Je pensais aux lectrices et lecteurs qui seraient intéressés sans rien connaître du métier : familles de militaires, jeunes candidats à l'engagement, toute personne voulant savoir quel état d'esprit anime le Soldat français en opex.<br />
-<br />
C’est un livre qui intéressera non seulement les militaires confirmés mais aussi les profanes. L’on y verra, peut-être avec surprise, que nos militaires ne ressemblent pas aux personnages psychorigides imaginés par le cinéma et que l’on se plaît à caricaturer, supposant trop souvent qu’ils sont réels.<br />
L’on y verra surtout que des missions comme «désarmez les rebelles », faciles à dire, ne sont en fait pas si simples : elles exigent de ceux qui accomplissent la mission, pour être honorablement réussies sur le terrain, une grande force de caractère et une haute valeur morale.</p>Opex Tacaud - Yves Cadiouurn:md5:18d88c8d1e3bf68a81eccf5fbe32f8c12018-05-21T11:23:44+02:002018-05-21T10:23:44+02:00Yves Cadiou<p>Merci, Olivier. L'intérêt que vous voulez bien porter à ce travail constitue, en lui-même, une récompense pour les auteurs.<br />
-<br />
Permettez-moi d'ajouter que ce livre est vendu au profit de l'Amicale du 3ème RIMa parce qu'initialement, je n'avais pas l'intention de faire un livre. Je voulais seulement enregistrer mes souvenirs dans une mémoire électronique plus durable que ma mémoire biologique. Puis j'ai demandé à quelques amicalistes qui avaient participé à cette aventure de me confirmer que mon témoignage était valable et que je n'avais pas déliré.<br />
-<br />
Alors mes camarades du Grand Trois m'ont incité à publier et m'ont apporté toutes sortes de documents, photos et témoignages complémentaires. C'est ainsi qu' Opex Tacaud est devenu peu à peu un ouvrage collectif.</p>Poutine, l'itinéraire secret (V. Fedorovski) - Yves Cadiouurn:md5:f2f8b96adbc28e466d4b3540db343fc42014-11-22T05:13:17+01:002014-11-22T22:15:23+01:00Yves Cadiou<p>Merci à l'auteur de la fiche et aux commentateurs : très intéressant et clair, ça change de la télé.</p>Poutine, l'itinéraire secret (V. Fedorovski) - Vicmonturn:md5:7b79bfb90cce877d04b75e07a368b9bc2014-11-21T22:38:04+01:002014-11-21T22:47:44+01:00Vicmont<p>Tout en partageant votre analyse, permettez-moi d'en retenir ces lignes :<br />
"Il tente de gérer plus qu'il ne l'a provoqué l'instabilité des provinces Russophones de l'Ukraine."<br />
Cependant, à moi de redonner la parole à Fédorovski ...<br />
On peut lire : "<em>Comment Poutine s'est-il pris pour se rendre incontournable ? Lors de sa nomination comme Premier ministre, il avait eu , nous l'avons vu cette expression absolument extraordinaire et parfaitement calculée, bien que pouvant passer pour un dérapage : " On va butter les terroristes tchéchènes jusque dans les chiottes </em>!" (P.125)<br />
Une des facettes du personnage ...<br />
Mais, effectivement une autre peut être envisagée et je conclurai volontiers pour soutenir votre point de vue par ces lignes de l'auteur.<br />
<em>Lorsque Poutine dirige , il reprends sans doute, tel Berezovsky " la maxime de Cocteau : Ces événements nous dépassent , feignons d'en être les organisateurs ..."</em> (p129)<br />
Ce livre est bien plus qu'un roman.</p>
<p>Vicmont</p>Poutine, l'itinéraire secret (V. Fedorovski) - Thierry de RAvinelurn:md5:c9587402fbc23631aac543f8f8e74be52014-11-21T11:56:01+01:002014-11-21T18:31:38+01:00Thierry de RAvinel<p>Sur Poutine, d'accord sur les contradictions du personnage. Quelques idées en vrac.<br />
- Ceux qui pourraient le remplacer sont probablement pires que lui.<br />
- Il tente de gérer plus qu'il ne l'a provoqué l'instabilité des provinces Russophones de l'Ukraine.<br />
Ici il est sans doute un peu Machiavel, mais il subit surtout des pressions très fortes du nationalisme russe, auxquelles il tente probablement de résister sans forcément le pouvoir.<br />
L'histoire peut nous aider à démêler cet écheveau: Bismarck est un très bon référent, car il a vécu les mêmes dilemmes. Conscient de l'impasse que constitue le pangermanisme, il bascule finalement de ce coté, à causse de la faiblesse de ses adversaires, et peut être de sa propre faiblesse, vis à vis des extrémistes de son pays.<br />
Notre responsabilité par rapport à Poutine est sans doute de lui donner de bonnes raisons de ne pas basculer du coté des Slavophiles au front étroit. Ce qui implique un mélange de fermeté et de responsabilité, voire de compréhension, dont ni l'OTAN ni l'UE ne paraissent donner l'exemple pour l'heure.<br />
- La faiblesse (UE) ne peut que lui laisser croire que des gages donnés à ses extrémistes ne seront pas trop coûteux pour lui. Ici l'image de Bismarck prenant la décision de déclencher la guerre de 1870 lorsqu'il rencontre Napoléon III aux eaux de Plombière, celui ci étant réduit par la maladie de la pierre à l'état d'épave ne peut être que frappante...<br />
-La stigmatisation parfois abusive (US+OTAN), le pousse à penser que tout dialogue est voué à l'échec du fait de l'incompréhension par la partie adverse de la réalité des enjeux, et des problèmes auxquels il doit faire face.<br />
-Entre faiblesse et rigidité, l'attitude adéquate est sans doute difficile à ajuster, mais c'est la grandeur de la mission de nos politiques et de nos diplomates que de faire face à la crise que nous traversons...</p>
<p>ALC : bravo: belle hauteur de vue...</p>Poutine, l'itinéraire secret (V. Fedorovski) - le concombre masquéurn:md5:995c0cc04445cc0fedb398346d2b32992014-11-20T13:48:08+01:002014-11-21T07:33:12+01:00le concombre masqué<p>Ah Poutine, quel sujet pour nos esprits libres et illuminés! Poutine, pas la Russie ou le "communisme" ou autre concept, Poutine, le peuple russe est innocenté en même temps que méprisé, ceux qui en parlent condescendront tout au plus à les traiter de moujiks égarés par la propagande soviétique (oups, mais non, ce lapsus finalement ne dénote aucunement...). Cet homme est l'ennemi public mondial, je suis surpris qu'on ne l'ai pas encore arrêté, en Normandie ou Australie... gageons que d'aucuns y songent, et puisqu'on va rouvrir Cayenne clac l'effet Papillon.</p>
<p>Ici, dans cet ouvrage, le sympathique et talentueux auteur (et vendeur) axe sur la profession du problème (parce que la Russie de Poutine est un problème). C'est vrai que le gars est un ancien espion et militaire. C'est pas chez nous que nous verrions des Généraux diriger France ou USA, ni des espions sortis du bush englué de pétrole prendre nos destinées en mains et nous entraîner dans des séries ininterrompues de "war on world".</p>
<p>Mais cet ouvrage n'est pas dans l'air du temps majoritaire: en général la non propagande d'ici, en tête Libération, ne fait pas dans le détail: Hitler direct (on croirait l'oukaze des dirigeants libres de nos pays libres qui ont osé sortir cet improbable parallèle, si l'on ne savait l'indépendance et le pluralisme absolus de nos journalistes audio, visuels et plumitifs), et Tsar pour les plus modérés (oui, je vous assure, cela se mesure...).</p>
<p>D'où "empire soviétique=empire russe=tsar=Poutine, tout seul". Bon ça coco, le peuple va aimer, C dans l'air et tout.</p>
<p>Foin de traiter le fond, juste une remarque de méthode ici pour éviter que cette presse fut taxée (en fait elle est largement subventionnée) de propagande, ce qui serait malvenu:<br />
- le titre de tsar a été abandonné par Pierre 1er en 1721... au bénéfice de celui d'empereur, est-ce ce qui inspirera les empereurs des Français? Oncques ne sait.<br />
- parlons-nous du dirigeant chinois ou japonais ou français en les qualifiant d'empereurs? Matteo est-il César (ou Auguste, le fameux clown)? Les dirigeants de l'OTAN sont-ils sujets des rois de Norvège ou Danemark (oups: oui...). Angèle est-elle "Kaiserin"? Cameron est-il le fidèle servant de la Reine du Royaume uni et des royaumes du Commonwealth? Oui, encore, zut.</p>
<p>Alors, rêvons que des gens de bonne volonté et compétents étudient de près la situation, et donnent des éléments d'analyse plutôt que leurs analyses réchauffées en forme de manipulation de masses. Rêvons que le Chardon ne soit pas isolé dans la prairie tondue ras des idées et dialogues.</p>
<p>Ou bien autre solution, laissons la place à des éléments plus scientifiques pour l'appréhension du réel: lisons les cartes de l'"impérialisme soviétorusse" depuis 1917: quels conquérants, ces ... américains! Et je ne dis point ceci en regardant la carte de l'Amérique du nord depuis 1776, mais bien celle du bastion qu'ils avancent, depuis cent ans, au détriment de la Russie, dans la foulée de cette guerre lancée en 1918 sur l'autre front de l'Est, par l'envoi de troupes des EMPIRES français* et britannique, et des soldats américains, tchèques et polonais pour combattre l'allié russe sur son territoire, malgré qu'il eut acheté la paix en cédant Pologne, Finlande, pays Baltes et ... Ukraine. Curieusement cette guerre pas froide du tout malgré les climats sibériens est totalement dissimulée, et pas seulement dans les manuels de nos intellectuels (faut dire que ça dissuaderait de vouloir remettre le couvert).</p>
<p>Mais voir l'histoire, c'est être partisan et vendu, à Moscou les cocos... Mac Carthy, un tendre, d'ailleurs il nous le dirait peut-être: même mort, un communiste n'est jamais bon. Alors pensez, un Russe! Hourra, nous sommes les gentils, en face, Satan.</p>
<p>* Oui car la "République" de 1875 n'hésitait pas à s'appeler "empire" et à comporter comme telle, comme la République de 1946 par la suite se voyait force d'union française et prétendait que le droit à disposer d'eux mêmes s'appliquait aux peuples qu'elle choisissait. Ceci dans la lignée des partis pivots de ces deux républiques qui, en 1918-1920 n'hésitaient pas à combattre une république ayant aboli un monarchisme fort absolu... SFIO et radicaux pas morts. Mous du genou, souvent, du Mollet jamais!</p>