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18/14 Don't bother me

Comme c’est curieux : les États-Unis sont beaucoup plus allants que les Européens pour émettre des sanctions économiques contre la Russie. Il faut dire qu’ils n’ont que moins de 2 % de leurs échanges avec Moscou… D’ailleurs, c’est aussi pour ça qu’ils avaient émis plein de sanctions contre l’Iran. Celles-ci ne sont devenues efficaces que le jour où les Européens ont décidé, eux aussi, de sanctionner Téhéran. Mais autant l’Iran était relativement marginal aux Européens, autant la Russie est beaucoup plus centrale. Entre l’Ukraine et la Russie, l’Europe voit son intérêt direct. Pardon : vous avez dit droits de l’homme ?

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Pensées fugaces

Otages OSCE dans l'est de l'Ukraine : les choses étaient en train de se calmer, la sauce ne prenait pas trop, il y avait même eu des négociations à Genève et ça ne s'était pas trop mal passé. Bref, il était temps de garder un peu la pression sans aller trop loin, le temps de préparer autre chose, de conserver l'attention des médias. A part ça, j'ai l'impression qu'il y a une foultitude de journalistes occidentaux : presque autant que de partisans "pro-russes" à chacune des barricades de Slouviantsk. N'allez surtout pas croire qu'il n'y a aucune couverture : dans les journaux habituels, on avait les spécialistes habituels, et on voit maintenant surgir des noms inconnus, des pigistes recrutés hâtivement parce que savant sachant parler russe. Et je suis sûr qu'ils sont journalistes, vraiment. Aussi.

Il m’est avis que la sortie de John Kerry, évoquant l’apartheid à propos d’Israël, n’était pas une gaffe mais une déclaration faite à dessein : d’abord on dénie, puis on s’excuse un peu platement. Mais le mot est dit. Je dois être trop suspicieux. Il reste que c’est le mot de la fin (du processus de paix). Puisqu’il n’y a pas de paix entre Israël et les Palestiniens, alors il n’y a pas la solution à deux États, donc il y a une solution à un État avec une minorité qui n’a pas ses droits souverains. Ne trouvez pas de nom pour cette situation.

Intéressant billet de N. Mazzucchi : il montre bien que l'Allemagne est coincée entre sa géopolitique, proaméricaine, et sa géoéconomie, prorusse. Rarement la divergence entre les deux options aura été aussi apparente.

J'aime bien Dany Boone, et d'une façon générale les comiques populaires (je ne déteste pas Franc Duboscq, mais ne le répétez pas à Mme Le Chardon). Je suis très content qu'il soit multi millionnaire, un peu grâce aux aides au cinéma. Peu me chaud chaut qu'il vive en Californie (free of taxes). Mais l''entendre venir nous demander de voter aux européennes, nous faisant la leçon "ne vous abstenez pas", cela m'agace un peu Imaginez ce qu'on entendrait si Depardieu faisait le même genre de pub... Bon, je m'égare.

Je continue de m’interroger : qu’est-ce que la « sécurité nationale » ? Le LB de 2008 avait été particulièrement flou, celui de 2013 n’est pas vraiment plus clair. On devine que la défense serait contre des acteurs étatiques, la sécurité contre les autres acteurs ??? C’est ça ? Bref, toujours aussi fumeux et vide de sens. Ça ne dérange personne.

L’autre solution consisterait à considérer que la défense, c’est ce qui ressort du ministère de la défense quand la sécurité, c’est la contribution du ministère de la défense aux besoins des autres ministères. Là, on comprend mieux, même si ce n’est pas du tout rassurant : en effet, sous l’empire de la règle précédent (la défunte ordonnance de 59 sur la défense nationale), alors la défense était nationale parce que tous les ministères concourraient à la défense dont le point focal était le MD. On le voit, il y aurait alors une inversion des priorités, subreptices car non clarifiée conceptuellement.

Enfin, la description du monde est fondée sur l’interdépendance : on en tire la conclusion qu’au fond, nous n’avons plus d’intérêts à défendre (quel gros mot). La défense est là pour contribuer à un monde harmonieux et notre appareil ne vise qu’à pourvoir des airbags aux accidents de la vie, le vrai nom pour qualifier les « risques » (puisque paraît-il les menaces ont disparu).

Je m’interrogeais (décidément, je passe mon temps à poser des questions) sur la mission de l’OSCE en Ukraine : ainsi, des « observateurs » auraient été faits prisonniers ? Mais il y avait une mission OSCE ? Fichtre… Et puis un entrefilet sur un site russe m’apprend que pour l’OSCE, les «otages ne dépendent pas d’elle (ici). Il l’affirme du moins sur une télé autrichienne, en allemand (http://www.youtube.com/watch?v=mWeU_4UEAq8). Toujours aucun article de notre presse occidentale, libre et enquêteuse. Moi, je ne suis pas journaliste, du coup je regarde les réseaux sociaux et trouve ceci : Il s’agit d’une « mission d'observateurs militaires sur la base du Document de Vienne de 1990 et de la convention de transparence militaire idoine germano-ukrainienne. 3 OFF et un interprète GER, 1 CZE, 1 SWE, 1 DNK et 1 POL (!) en civil et sans armes accompagnés d'OFF UKR. CDM : COL Schneider. Le Document de Vienne a beau être une émanation de l'OSCE pour les pays de l'OSCE, les missions d'observation de transparence se basent sur des conventions strictement bilatérales et ne sont donc pas des missions OSCE (cf. missions bilatérales de vérification START et SALT sur la base du Traité de Non-Prolifération qui ne sont pas des missions ONU, mais bilatérales) ». Qui a dit que Facebook était inutile et dangereux ? Bon, j’attends toujours que notre bonne presse enquête. De même, je n’ai aucun reportage sur l’opinion à Kiev, à Lvov, à Odessa (si, de Bruxelles2, juste avant que les événements se déroulent vendredi : bien joué NGV...). Voici des reportages qui seraient autrement intéressants que ce qu’on voit partout, avec les centaines de journalistes occidentaux qui se marchent sur les pieds entre Louviansk et Donetsk. Vous avez dit « informer » ?

On me dit que les forces armées ukrainiennes sont en état d’alerte. Ne seraient-elles pas en état alarmant ? A part ça, la police n'étant pas capable de tenir l'ordre public, les forces spéciales de la police (type CRS ou gendarmerie mobile) n'étant plus fiables (vous savez, les méchants Berkout : ils n'aiment pas l'actuel pouvoir à Kiev), du coup on envoie l'armée dans l'est et le Secteur Droit à Odessa (reportage ce soir sur TF1). Le gouvernement parle d'opérations de guerre, mais puisqu'il n'y a pas officiellement d'état d’urgence, alors on tiendra sans problème les élections du 25 mai et le nouveau pouvoir sera légitime.... Plus c'est gros, plus on ose. Mais là, c'est quand même énorme.

Entre réassurance et désescalade : pour l’Ukraine, on a fait très fort puisqu’on a inventé deux néologismes pas très élégants. Ils désignent à eux deux la « stratégie occidentale » face à la situation en Ukraine. En face, V. Poutine hésite. Il sait qu’une intervention militaire conduirait immanquablement à une partition de l’Ukraine. Du coup, le gouvernement « légitime » de Kiev rejoindrait immédiatement l’Alliance atlantique, ainsi que la Géorgie et la Moldavie. Mais cette option radicale, qui aurait le mérite de la clarté, lui poserait toutefois des problèmes certains. Au lieu d’avoir une zone tampon dont il s’accommode il aurait à ses frontières des pays très hostiles. Autrement dit, cela le rejetterait vers l’Asie et un face-à-face avec la Chine qui n’est pas des plus pratiques. Dès lors, il est probablement en train de stabiliser ce qu’il peut de l’est de l’Ukraine, avançant tout petit pas à tout petit pas et attendant que la situation économique provoque des remous à l’ouest du pays. Autrement dit, il joue la montre et tant pis pour le rendez-vous du 25 mai qu’il avait espéré, un temps, reculer. La crise actuelle, savamment entretenue, lui permettra de dénoncer la légalité et donc la légitimité du scrutin. Du coup, il faut négocier vraiment avec lui car c’est désormais autant son intérêt que le nôtre.

Mais j'écrivais ça avant l'intervention Kievienne de vendredi. Depuis, le crains que le vin ne soit tiré et qu'on (qui, ON ? On est un ...on, c'est bien connu) n'ait forcé Vladimir à intervenir, au piège de sa Novorossia, doctrine imprudemment exprimée. Les leaders ne devraient jamais dire leur doctrine : Obama et ses lignes rouges syriennes, Poutine et sa défense des Russes hors frontière....

Dans le Figaro, un article sur les antibalakas. Cette remarque d’un diplomate qui explique gravement « c’est aujourd’hui la principale cause de désordre en Centrafrique. Ils font la loi dans les quartiers, leur loi ». Voici où réside la profonde erreur de compréhension : croire que les anti balakas dérangent un ordre établi. Qu’il y a « une » source de désordre, ou même plusieurs. La situation est bien pire : le chaos est absolu, hobbesien et revenu à l’état de nature. Autrement dit, les antibalakas reconstruisent par le bas, sans beaucoup de manières (ça !), un semblant de vie sociale qui permette aux communautés de base de continuer de vivre. Juste ça. De l’ultra local qui n’a rien, mais alors rien à faire de la fiction du national qui a disparu. Il n’y a plus de souveraineté, plus d’Etat, plus de nation, rien qu’une zone apolitique. Appliquer des catégories occidentales (ordre, Etat, rétablir…) constitue l’erreur non pas principale, mais fondatrice. Elle explique l’échec de notre intervention. Disant « notre », je pense à la France mais aussi à la « Communauté internationale » (ONU, UA et bien sûr UE comprises). Que faire alors ? Paradoxalement, le moins possible (ça tombe bien, on n’a pas beaucoup les moyens de faire plus) de façon que cela se reconstruise du bas. Ce n’est pas vendable aux caméras et à l’émotion mais c’est pourtant la seule attitude raisonnable, plutôt que de dire « c’est la faute aux Balakas » après avoir dit « c’est la faute aux Seleka » avec le succès magnifique que cette première accusation a provoqué. Bref, un devoir de non-ingérence humanitaire….

Bannissement de ce dirigeant de club la NBA : quid de la vie privée ? On nous dit que la NSA espionne nos vies mais personne ne s’émeut qu’une conversation privée, rendue publique, ait des effets publics. Autrement dit, il n’y a plus de vie privée. Vous avez dit totalitarisme ?

Fichtre : la décision des grandes compagnies cyber américaines d’appliquer les « sanctions » à la Russie (voir ici ) constitue quelque chose de très important. D’une part, cela va renforcer la Russie dans sa démarche d’autonomisation logicielle qu’elle a déjà entamée. Cela sera gênant mais à terme, cela va susciter une offre alternative qui existe déjà dans l’industrie des anti-virus. Bref, sans s’en rendre compte, les grands éditeurs se tirent une balle dans le pied. Au-delà de la Russie, cela révèle que le système NSA n’est pas simplement lié à l’espionnage mais constitue un des moyens d’une campagne de domination économique. Là encore, cette révélation va susciter de nombreuses réflexions. Autrement dit, beaucoup sont à la merci d’un « partenaire » américain qui joue une guerre totale. Cela pose la question de l’indépendance nationale qui est le moyen d’expression de la souveraineté. La décision américaine constitue donc un coup de tonnerre géopolitique probablement aussi important que le scandale Snowden.

Bon, je suis très pessimiste, en cette fin de semaine...

Livre reçu, acheté, paru ou lu (ou un peu de tout ça)

La guerre, des origines à nos jours Jean-Vincent Holeindre et Laurent Testot

Groenland entre indépendance et récupération géostratégique ? Paulo Brito, Viviane Du Castel Le Groenland occupe une place stratégique incontournable dans l'Arctique, nouvel espace de compétition et de coopération entre grandes puissances, riche en ressources énergétiques, minières et halieutiques. Ce pays inuit et danois est au carrefour des intérêts américains, canadiens, chinois, russes et de l'Union européenne. Le contrôle du Grand Nord est l'enjeu principal des stratégies nationales et régionales et le Groenland autonome ou indépendant y occupe une place centrale.

Les relations entre la France et l'Arabie saoudite de 1967 à 2012 Faisal Almejfel Depuis la guerre des Six jours en 1967, lorsque ses relations se détériorent avec Washington, l'Arabie Saoudite a pour habitude de se rapprocher de Paris. Mais le 11 septembre a modifié les relations internationales. Cet ouvrage montre l'impact de cet événement, le rôle de Paris dans son soutien à Riyad ; il examine les relations entre les deux pays à la lumière de certains dossiers régionaux et aborde les questions relatives aux échanges commerciaux, civils, militaires, culturels et universitaires.

Articles, sites et liens

Culture

Le film Noé. Parce que j'aime bien Cecil B. de Mille et le genre péplum. Parce que c'est bien fait comme un grand spectacle que les Américains savent faire. Certes moraliste mais au moins la couleur est donnée, c'est biblique et pas post-moderne : d'une certaine façon, moins faux-cul.

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Grand peuple

Ben cette semaine.... Z'avez une idée ? n'hésitez pas à m'envoyer vos stupéfactions

Mot gourmand

Question piégée (au lieu de question piège)

Mot bobo

Dangerosité (là, je n'ai jamais compris pourquoi ça a remplacé danger).

Événements

13 mai EHESS et RDN : Un cycle de conférences sur le principe d'une session programmée dans le cadre du séminaire du professeur Bosko Bojovic à l’EHESS, le mardi de 15 heures à 17 heures, sera conduit par Arta Seiti, chercheur, auteur de la Revue Défense Nationale, afin d’évaluer à nouveaux frais les guerres balkaniques, tenant compte du regard porté par chacun des intervenants. Le 13 mai Bosko BOJOVIC, Professeur des Universités, EHESS, Histoire, sociologie et géopolitique du Sud-Est européen, directeur de Recherches, Institut des études balkaniques, Académie serbe des sciences et des arts, auteur entre autres de Chilandar ( Mont- Athos) et les pays roumains ( XVe-XVIIe) et Le Kosovo et les Balkans. Arta Seiti, chercheur en géopolitique et auteur de plusieurs articles sur les Balkans, elle a organisé plusieurs tables-rondes sur les Balkans, l’approche géostratégique de la Russie en Serbie et les rapports Russie-UE-Turquie dans la région au sein de la Revue Défense Nationale, où elle contribue également comme auteur. Elle publie entre autres à la Revue Défense Nationale, Questions Internationales, Pages Europe - Documentation Française, Cahiers du Centre d’études et de recherches de l’Ecole Militaire, Revue "Agir"

15 & 16 mai Colloque Transformations et réformes de la sécurité en Europe Jeudi 15 et vendredi 16 mai 2014 Site de Pessac, salle Manon Cormier. bâtiment de recherche droit et science politique, avenue Léon Duguit Pôle juridique et judiciaire, amphi Jacques Ellul place Pey-Berland, Bordeaux. Jeudi 15 mai 2014, salle Manon Cormier.

  • Site de Pessac, avenue Léon Duguit,
  • 14h45 Le maintien de l’ordre au service du citoyen et garant du respect des droits et des libertés Colonel Pierre Casaubieilh, commandant le CNEFG de Saint-Astier
  • 15h10 Le chef d’état-major des armées français entre le pouvoir civil et l’autorité militaire Olivier Forcade, professeur, Université Paris Sorbonne
  • 15h35 Du public au privé: les pratiques d’externalisation au ministère de la Défense Olivier Frot, docteur, CERDARE, université de Bordeaux
  • 16h La privatisation du renseignement en questions : convergences européennes et singularités françaises Frédéric Ocqueteau, directeur de recherches au CNRS-CESDIP
  • 16h25 Débat et pause
  • 17h Les réformes du renseignement en Europe : à la recherche d’un équilibre entre efficacité et légitimité Philippe Hayez, conseiller maître à la Cour des Comptes
  • 17h25 L’expérience de l’INTCEN de l’Union européenne : un concept de renseignement en Europe pour une communauté culturellement diverse
  • José-Miguel Palacios, EU INTCEN Deputy Director
  • Vendredi 16 mai 2014, amphi Jacques Ellul Pôle juridique et judiciaire, site de Bordeaux, place Pey-Berland
  • 9h15 La construction progressive d’un droit européen de la défense et de la sécurité Bertrand Warusfel, professeur, Université Lille 2
  • 9h40 L’Europe - De la sécurité. Configurations et dimensions de la sécurité en Europe Alexis Cartonnet, docteur, CMRP-GRECCAP, université de Bordeaux
  • 10h05 Internal security in Europe Didier Bigo, professor, King’s College-London
  • 10h30 Débat et pause
  • 10h55 Basic digital rights through intelligence cooperation ? A new deal for Brussels ? Dr Thorsten Wetzling, Senior Research Fellow in the Brandenburgischen Institut für Gesellschaft und Sicherheit, Potsdam
  • 11h20 L’activité opérationnelle des européens en matière de défense Général (2S) Jean-Marc Laurent
  • 11h45 La France entre Conseil européen et Sommet de l’OTAN Général (2S) Maurice de Langlois, directeur du domaine « sécurité européenne et transatlantique » à l’Irsem, Paris
  • 12h10 Les armées face à l’austérité budgétaire : le concept de Smart Defense otanien Adrien Schu, doctorant CMRP-GRECCAP, université de Bordeaux
  • 12h35 Synthèse et conclusions Sébastien Laurent, professeur, CMRP-GRECCAP, université de Bordeaux
  • Inscription obligatoire Contact : Carole Bergerot - T 05 56 84 29 43 - carole.bergerot@u-bordeaux.fr Plus d’informations : www.u-bordeaux.fr

26 mai Le lundi 26 mai 2014, la Faculté de Droit Paris-Descartes et le Club Participation et Progrès organisent un colloque "La nouvelle géopolitique de l'énergie", sous la direction de Pascal Chaigneau, Professeur à l’Université Paris, Descartes et de Pierre Pascallon, Président de Participation et Progrès.

  • I –LA NOUVELLE DONNE MONDIALE DES POLITIQUES ENERGETIQUES (9h30-12h30)
    • 9h 30 : Pascal Chaigneau, Professeur à l’Université Paris Descartes, Centre Maurice Hauriou, EA 1515 « Vers une nouvelle géopolitique des hydrocarbures »
    • 9h50 : Jorge Huerta Jemio, Professeur honoraire à l’Ecole de Gouvernement et des Universités du Chili «Configuration énergétique et politique énergétique en Amérique du sud pour le XXIeme siècle»
    • 10h10 : Bassam Tayara, Chargé de cours à l’INALCO, docteur en civilisation japonaise « La politique énergétique du Japon après Fukushima »
    • 10h30 : débat
    • 11h05 : Patrick Brunot, Avocat à la Cour, Conseiller du Commerce extérieur de la France « La politique énergétique de la Russie »
    • 11h25 : Rana Kharouf-Gaudig, Enseignante à l’Université Catholique de Lille « Le conflit au sujet des ressources hydrauliques »
    • 11h45 : Michael Strauss, Journaliste, Expert en Géopolitique, «Leviathan et la délimitation des zones maritimes des ressources gazières et pétrolières en Méditerranée orientale »
    • 12h05 Débat
  • II- LA NOUVELLE GEOPOLITIQUE DE L’ENERGIE
    • 14h30 : Bernard Cornut, Ingénieur de Polytechnique et du génie rural, des eaux et des forêts, ancien conseil auprès de Ministères et organismes publics en Syrie, Iraq, Egypte, Tunisie, Turquie, Maroc, dans les domaines irrigation, énergie, environnement. " La guerre continue pour le contrôle des robinets et des voies d'export du pétrole le moins cher "
    • 14h50 : Michel Raimbaud , Ambassadeur de France, Directeur Honoraire de l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides «Pétrole et conflit politique au Soudan »
    • 15h10 : Fouad Nohra, Maître de conférences à l’Université Paris Descartes, Centre Maurice Hauriou « L’influence de la rente pétrolière dans le cours des processus démocratiques dans le monde arabe »
    • 15h30 : débat
    • 16h00 : Fereydoun Khavand, Maître de conférences à l’Université Paris Descartes, Centre Maurice Hauriou « L’Iran et la nouvelle géopolitique de l’énergie »
    • 16h20 : Talal Abou Mrad, Ancien directeur de Trans Mediterranean Airways (ARAMCO contract), OMS Group of companies (Jeddah), SAUDI ERICSSON (Riyadh). «Y a-t-il un plafond a l'acquisition libre par la Chine de ses sources d'énergie sans envisager une collision, sinon une guerre froide? »
    • 16h50 : Derek El Zein, Maître de conférences à l’Université Paris Descartes, Centre Maurice Hauriou, Avocat à la Cour « Les enjeux géopolitiques de la bauxite en Guinée »
    • 17h10 : Thierry Garcin, Maître de conférences à HEC, directeur de programmes à Radio France, Centre Maurice Hauriou « Les énergies en Arctique »
    • 17h30 : débat
    • 17h45 : Pierre Pascallon, Président du Club Participation et Progrès Conclusion

A. Le Chardon

Commentaires

1. Le lundi 5 mai 2014, 08:16 par yves cadiou

Preuves qu'on vous lit avec attention : le participe présent de “savoir” est “sachant” et non “savant” ; “peu me chaut” s'écrit comme “artichaut” et non comme “réchaud”. L'orthographe est la science des ânes, dit-on. Dès la création de ce blog vous rappeliez que les ânes aiment le chardon.

Mais il n'y a pas que l'orthographe : il y a aussi les petits miquets. Ici le dessin suggère que la BCE va faire marcher la planche à billets pour aider l'Ukraine. Ce serait très bon pour la France dont l'économie est plombée par une monnaie trop forte qui entrave ses exportations hors de la zone €uro. Mais ça ne ferait pas l'affaire de l'Allemagne qui, antinucléaire par idéologie, doit importer d'énormes quantités d'hydrocarbures pour faire tourner son économie. D'autant que les exportations allemandes ne sont pas gênées par une monnaie forte parce que l'Allemagne exporte surtout dans la zone €uro. Alors si l'UE veut être cohérente, elle n'aidera pas l'Ukraine et devra abandonner l'idée de faire entrer l'Ukraine dans son marché intérieur. Les Ukrainiens devront attendre avant de rouler en Mercedes.
Toutefois la donne peut changer dans quinze jours. Je n'ai pas l'intention de m'abstenir. Cette campagne contre l'abstention, je crois qu'il faut la prendre au deuxième degré. L'abstention est tacitement souhaitée par les futurs défaits parce qu'elle leur permet d'expliquer leur défaite sans trop se remettre en question : Dany Boone est payé pour être comique, c'est son métier. Et personne n'a oublié qu'il a fait fortune avec un film où il se moquait du peuple. Mon pronostic : il y aura peu d'abstention. Ce ne sera pas à cause de Dany Boone.

Le Chardon : Le Chardon est un âne, il écrit trop vite et ne se relit pas. Deux fautes d'orthographe, 2 points chacune, 16 / 20. Quant à la démonstration, elle est faible est désordonnée.  6/ 20. Avec les coef, 9/20. Recalé.

2. Le lundi 5 mai 2014, 21:19 par Nos Amis Les B.....anquiers

Certaines banques "occidentales non américaines" (cela pourrait faire un mot gourmand ou bobo, mais certainement pas un Grand Peuple), en particulier suisse et française, sont en train de goûter amèrement des liens supposés coupables avec un pays sanctionné, l'Iran en l'occurrence.
Que la justice américaine ait plus les moyens et les leviers de "sanctions", que la légitimité pour les mettre à l'amende sur le sujet, est déjà conclusif... Bon, attention les secousses donc pour les banques "occidentales non américaines" qui voudraient continuer à fricoter avec le Russe.
A bon entendeur, à bientôt!

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