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Choc (les fantômes de Knightgrave)

Je débute une nouvelle série consacrée aux BD. Pas forcément lié à la géopolitique, d'accord. Mais voilà, un blog c'est aussi un truc personnel, et j'ai envie de vous en parler. Vous n'êtes pas obligés de lire, hein ? Mais bon, la BD est probablement le seul "art" populaire de notre siècle, puisque l'opéra ou le théâtre sont devenus des produits de luxe et le cinéma très aléatoire.

Pour commencer, Le Choc de Maltaite et Colman.

Les jeunes générations ne savent pas à quoi je vais faire allusion : Tif et tondu. Deux policiers qu'on lisait dans Spirou. Une série des années 50-60, assez dynamique et sympa, même si elle n'a pas rencontré le succès des grandes séries belges. Elle avait un méchant, un vrai, le Choc. Un grand gars en spencer et casque d'acier qui lui masquait le visage. Élégance froide et brutale. Un vrai méchant, pas très compliqué, comme on en mettait dans les BD, à l'époque où les chosent étaient assez simples, le monde bipolaire, les bons à l'ouest et les méchants à l'est. Là, il y avait une pincée d’exotisme à ce que le méchant soir bien habillé. Une sorte e gentleman cambrioleur. Mais en plus méchant.

Dessinée par Willy Maltaite (dit Will) et Maurice Rosy, la série a vécu. Voici que le fils de Willl, Eric, reprend d'une certaine façon le flambeau (avec l'accord de son père) pour publier une nouvelle série, consacrée au méchant. Et dans ce premier tome (deux attendus ?), on nous explique pourquoi le méchant est devenu méchant.

source et autre critique de l'album

J'ai apprécié l'humour froid du scénario, la précision des dessins, le remarquable découpage des bandes et des pages qui démontre une exceptionnelle maîtrise du flashback, à la fois complexe et lisible, ce qui est rare,surtout en alternant les époques du passé et l'action (car il y a une action) aujourd'hui.

L'ambiance de l'Angleterre des années 20 à 50 est très bien rendue, ainsi que quelques scènes de la 1GM. Et surtout, trois jours après, je me suis rendu compte que malgré le même fond historique commun, à aucun moment on ne pense à Blake et Mortimer : là encore, la performance est superbe.

Bref, un très bel essai.

Le Chardon

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