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25/15 The word

Europe : probablement, il y aura un accord de dernière minute. Bancal, comme il se doit. Mais les Européens ont plus à perdre que la Grèce s'il n'y a pas d'accord. Angela Merkel le sait, et la France encore plus (60 milliards de dettes). Probable à 90 % sauf impondérable et émotion d'un des participants. Ce n'est pourtant que partie remise, Toutefois, cela aura prouvé que les peuples peuvent encore agir face à la technocratie. Il est temps de s'en rendre compte avec un parti du peuple danois qui atteint 21 % des suffrages.

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Pensées fugaces

Dernier rapport du Pew research center sur les perceptions de 8 alliés de l’OTAN face aux crises. Où l’on constate que les Allemands ne voudraient pas entrer en guerre pour un allié mais sont tout à fait confiants envers l’engagement américain à leur profit en cas de problème, tandis que les Polonais sont encore plus sceptiques que les Français au sujet de ce même engagement américain.

Quand Jupiter veut notre malheur, il exauce nos vœux. C’est ce qu’a dû penser R. Erdogan. Non pas à la suite des résultats des récentes élections législatives où il a bu le bouillon, mais avec les développements récents de l’armée kurde de Syrie (YPG). Celle-ci est en effet en train d’opérer la jonction entre Kobané et son donjon de l’est de la Syrie. Ce faisant, elle tiendra toute la bande frontalière entre Syrie et Turquie jusqu’au nord d’Alep. Ce qui revient à établir une zone certes pas démilitarisée, mais qui ne dépendra ni des troupes loyalistes ni des jihadistes d’EI : n’est-ce pas ce que recherchait, du moins dans les déclarations, Ankara ?

Au passage, remarquons que l’YPG est un allié objectif de B. el Assad. En reprenant du terrain face à l’EI, il démontre une alternative aux jihadistes mais qui n’est pas compatible avec les objectifs turcs. Alors pourtant qu’on dit que les Turcs ont directement participé à des combats, en Syrie, au profit du front « Tempête ». Bref, pour Assad, les développements au nord sont plutôt une bonne nouvelle même s’il n’y joue aucune part..

Frappes de drones américains. On savait pour le Yémen et il y a une vague base légale mais la frappe récente en Libye m’a étonné : car sur quelle base se fondent les États-Unis pour déclencher des frappes en Libye ? Le fait de frapper l’EI, dans le cadre de la coalition ? mais celle-ci n’opère-t-elle pas seulement en Irak Syrie, si j’en crois les cartes ? Si un lecteur pouvait nous éclairer… (voir aussi ici, Drones et souverainetés nationales)

Cela doit faire dix fois qu’on annonce la mort de Mokhtar Belmokhtar. Un chat a sept vies, dit-on. Lui est plus qu’un chat… En revanche, c’est bien fini pour Nasir al-Wahishi, d’AQPA, au Yémen. Mais à force de taper AQ, on renforce l'EI. Il y a toujours pire que notre ennemi.

Yémen justement : « Après treize semaines de frappes et d’affrontements, qui ont fait 2 300 morts et 10 000 blessés, 80 % de la population a besoin d’assistance alimentaire », lit-on dans un article. La conférence de Genève ne produit rien. Impasse évidente de l’Arabie Saoudite, désormais scotchée au sud. L’Iran n’a rien eu à faire et doit rire sous cape. Il reste que les affrontements se prolongeant, cela efface peu à peu toute perspective politique, chacun se cantonnant dans un rapport de force militaire qui ne peut rien donner. Or, c’est à la politique de trouver une solution. Ce que n'a pas compris la récente conférence de Genève.

Pendant que tout le monde s’inquiète des ruines de Palmyre, récemment conquise par l’EI (qui n’a finalement fait exploser que la prison de la ville), au Yémen, la vieille ville de Sanaa est consciencieusement détruite par l’aviation saoudienne, sans que ça n’émeuve grand monde (voir ici).

Sapir, évoquant l’attitude de l’UE envers la Grèce, propose l’expression de souveraineté limitée, c’est-à-dire la vieille doctrine Brejnev qui imposait le carcan soviétique aux satellites est-européens. La charge est assez forte mais il y a une part de vérité.

Parutions

Quel avenir pour la dissuasion nucléaire française face aux défis et aux changements géostratégiques d'aujourd'hui et de demain ? Sous la direction de Pierre Pascallon L'arme nucléaire est au coeur des défis et des changements géostratégiques d'aujourd'hui, avec, pour nous Français, les questions suivantes liées : Faut-il ou non à l'avenir maintenir notre force de dissuasion face aux défis et changements géostratégiques ? Si la réponse est positive, quels choix, quelles modifications faut-il apporter à cette dissuasion nucléaire maintenue pour bien prendre en compte les défis et les changements géostratégiques de notre monde multipolaire et dangereux ?

Revue Questions internationales T.73 ; la puissance militaire Revue Questions Internationales Editeur : Documentation Francaise Collection : Revue Questions Internationales Date de parution : 17/06/2015 25 x 19.1 cm 12,00 €. La puissance militaire a longtemps déterminé l'importance et la place d'un État. De nos jours, elle reste un instrument et un critère de la puissance qui permettent à une nation de tenir son rang sur la scène internationale, mais aussi, désormais, de relever les défis de sa sécurité intérieure. Rôle de l'arme nucléaire, des innovations technologiques, coopérations militaires multinationales, adaptation aux conflits asymétriques, lutte contre le terrorisme, ce numéro particulièrement riche de Questions internationales aborde l'ensemble des problématiques militaires qui animent le monde contemporain.

From the Ba’th to the Caliphate: the former officers of Saddam and the Islamic State. par Romain Caillet.

Parution du dernier numéro de Politique étrangère (été 2015) : - La Russie, une puissance faible ? / Climat: avant la conférence de Paris. Dossier La Russie, une puissance faible ? Contrechamps Climat : avant la Conférence de Paris Boko-Haram, une exception dans la mouvance Israël-Hezbollah : la nouvelle équation stratégique Le concept de risque-pays. Comprendre la Russie d’aujourd’hui, c’est savoir qu’elle se définit d’abord dans l’action extérieure – ce qui peut être dangereux. Qu’elle a les moyens d’agir – énergie, armes… –, mais que ces moyens sont limités. Qu’elle connaît des difficultés économiques bien antérieures aux sanctions, que le régime se refuse à traiter… économiquement. Et que le raidissement du régime poutinien ne saurait garantir sa propre durée. C’est autour de ces éléments de réflexion que s’organise le dossier de ce numéro de Politique étrangère, éléments fondamentaux pour identifier la nature même d’une Russie qui n’est ni le grand méchant loup, ni la douloureuse incomprise qu’on nous décrit ici ou là. Ce même numéro s’interroge sur les chances de succès de la prochaine COP 21. Pourra-t-elle éviter de donner enfin son prix au carbone ? Et les pays du nord reconnaîtront-ils enfin leur responsabilité historique dans les émissions de gaz à effet de serre ? À ces seules conditions un accord général deviendrait possible, qui pourrait garantir le développement des pays du sud. Cette livraison de Politique étrangère s’attache également aux multiples abcès d’un Sud en feu : Syrie, Irak, Soudan du Sud, Nigeria – toutes géographies où c’est l’idée même d’État, au sens de la pensée occidentale, qui semble remise en cause

Vers un nouvel empire perse au Moyen-Orient ? Entre mythe et réalité Note de l'Ifri, mai 2015 ? par Mohammad-Reza Djalili et Thierry Kellner;

Articles, sites et liens

Culture

Weekend belge. Waterloo, bien sûr, avec la reconstitution de la bataille. On voit beaucoup de fumée. Surtout, cela permet de reprendre l'histoire. Rien ne s'est joué à Waterloo qui n'est que le résultat de l'impair des cent jours. La France y a perdu beaucoup, suite à la décision inconsidérée du retour de l'île d'Elbe.

Mais ce fut aussi l'occasion d'aller visiter l'atomium, qui est à Bruxelles ce qu'est la tour Eiffel à Paris. Même démonstration technique, même obsolescence, même symbole rigolo et futile quelques décennies plus tard. Foin de la modernité. LE fugace demeure, voilà ce qui compte. Hautement culturel puisque désuet.

Mot gourmand

Pomponner

Mot bobo

Impuissance

Événements

Présentée actuellement au musée de l'Armée, l'exposition Churchill - de Gaulle vous propose de retracer la réelle histoire de l'appel du 18 juin 1940 et de découvrir les objets emblématiques de cet événement historique ! La véritable histoire de l'Appel du 18 juin... Le 18 juin 1940 « Churchill enregistre son deuxième discours Finest Hour, à la BBC (...) quelques jours après l'évacuation de Dunkerque. (...) Or il se trouve que ce même 18 juin, une autre personne a prévu de lancer un appel sur les ondes et qu'elle en a obtenu l'autorisation de Churchill lui-même. Cette personne c'est le général de Gaulle, nommé le 6 juin 1940 sous secrétaire d'État à la Défense nationale et à la Guerre par le gouvernement Reynaud afin de négocier le soutien britannique à la France. (...) Si le discours de Churchill, comme les précédents, connaît un large retentissement, celui de de Gaulle n'est, en revanche, entendu que par peu de Français. Celui de Churchill est enregistré, pas celui de de Gaulle. Les moyens techniques de l'époque ne le permettent pas. (...) L'ironie du sort veut que son discours le plus célèbre soit aussi celui dont il ne reste pas de traces matérielles : l'appel du 22 juin, son premier discours enregistré, demeure encore souvent confondu avec celui du 18 » (cf. Churchill - De Gaulle, catalogue de l'exposition, collectif, Jean-Luc Barré, 288p, éditions La Martinière). Le discours du 18 juin 1840, pourtant classé en 2005 par l'Unesco au registre de la Mémoire du monde, n'a donc jamais été enregistré, contrairement à celui du 22 juin 1940, dont notre mémoire collective nous a souvent amené à les confondre. Le discours que vous pouvez entendre à l'entrée de l'exposition Churchill - de Gaulle, présentée au musée de l'Armée, est donc l'appel du 22 juin !

24 juin le mercredi 24 juin prochain les Rencontres parlementaires sur l'Avenir de l'Europe. Présidés par Julien Aubert, député de Vaucluse, les débats de cette matinée d'échanges s'articuleront autour de trois sessions : "Que reste-t-il du référendum de 2005 ?" "Où en est le processus communautaire ?" "Quelle stratégie économique pour les 10 ans à venir ?" . Programme Încriptions. Avec Jean-Claude Trichet, gouverneur honoraire de la Banque de France, ancien président de la BCE, Robert Rochefort, député européen, Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes, Robin Rivaton, économiste, membre de Fondapol, Jacques Myard, député des Yvelines, Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation de Jean-Jaurès, Gaspard Koenig, président du Think tank GénérationLibre, Anne-Marie Le Pourhiet, professeure agrégée de droit public, Julien Miro, président du think tank "5 ans pour des idées", Laurent Pech, professeur de droit européen, Alexis Feertchak, créateur du journal iPhilo et chroniqueur au FigaroVox

25 juin Le colloque pluridisciplinaire: "Les systèmes complexes face au tsunami exponentiel du numérique" est organisé les 24 et 25 Juin au Pôle Universitaire Léonard de Vinci, sous la présidence de Jean Rohmer, et avec la participation de Thierry Berthier. Inscription gratuite mais obligatoire.

25 juin Cybercercle. Petit-déjeuner débat CyberCercle du 24 juin 2015 Bénédicte PILLIET, directeur du CyberCercle, serait heureuse de vous accueillir le 24 juin pour un petit-déjeuner débat avec le Conseil national du numérique : la concertation du conseil national du numérique sur l'ambition numérique de la France avec Yann BONNET Rapporteur général du Conseil national du numérique (CNNum). Ces conférences se tiendront au Cercle de la Mer (Port de Suffren, Paris 7e). Inscription

A. Le Chardon

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