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Mot-clé - Angleterre

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dimanche 23 octobre 2016

Castillon

Vous ai-je déjà parlé de Castillon ? Vous savez, cette victoire française sur l’Angleterre qui mit fin à la guerre de cent ans. Celle dont on ne se souvient pas alors que chacun se remémore Azincourt. Une victoire curieusement négligée alors pourtant que c'est une grande victoire, mais pas dans l'air du temps du déclinisme français. Une récente BD (Castillon, juillet 1453) lui fait justice et nous apprend bien des choses qui vont au-delà de l'ultime combat qui pourrait paraître n'avoir d'autres signification que symbolique. Car Castillon est aussi une victoire importante dans l'art de la guerre...

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mercredi 27 avril 2016

Mers el Kébir, fallait-il détruire la flotte française ?

J'ai reçu le dernier opus de Guerres et histoire,n° 30, consacré notamment à Mers el Kébir.

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Beaucoup se sont étranglés à l'époque devant la duplicité anglaise, beaucoup continuent aujourd'hui à critiquer la mauvaise manière faite par l'Angleterre. Il reste que la lecture du dossier montre une réalité bien plus  ambiguë que cela. D'une part, les Français n'ont pas été francs du collier et n'ont pas su (Darlan) contacter Londres autant qu'il l'aurait fallu pour donner des garanties et surtout les mettre en oeuvre. D'autre part, en se mettant du côté de Churchill, le choix était simple : se contenter de bonnes paroles (côté français mais aussi allemand, genre "Jamais nous n'utiliserons ces navires pour la guerre", promesses dont Hitler avait abusé au cours de la décennie précédente, avec l'intégrité que l'on sait) ou agir préventivement. On sait que la décision stratégique doit trancher l'incertitude et éviter si possible ses propres points faibles. De ce point de vue, la décision de Churchill était logique, et tout n'est pas uniquement dû à sa perfidité.

On lira également un bon dossier sur la conquête romaine de la Dacie, future Roumanie. Où l'on apprend qu'elle fut conquise par défaut, pour des raisons de politique intérieure plus que de menaces extérieures (ce qui donne un contre exemple à l'inéluctable expansion du limes de l'empire pour protéger les provinces conquises) et n'a pas constitué un actif stratégique majeur aux yeux des Romains.

O. Kempf